• Khaoula Rachidi est une jeune étudiante en master de littérature française à la Faculté des Lettres de La Manouba. Celle qui a été qualifiée par un média belge de «la Marianne tunisienne». En effet, le 7 mars 2012, elle est devenue une héroïne nationale en défiant fort courageusement un islamiste radical lorsqu’il a osé profaner le drapeau tunisien pour le remplacer par un drapeau noir du mouvement salafiste.

• Mbarka Brahmi, veuve du martyr Mohamed Brahmi lâchement assassiné par des islamistes le 25 juillet 2013, est un exemple de courage et de dignité. À propos de l'arrestation de l'assassin présumé de son mari, elle a fait savoir aux médias, qu'elle n'aura l'esprit tranquille que lorsque les vrais commanditaires seront connus et arrêtés, car selon elle, Al Somali n'est qu'un moyen d'exécution.

• Amira Yahyaoui est une militante des droits de l’homme et présidente de l’Association Al Bawsala. Originaire des troglodytes de Ksar Hadada à Tataouine, elle a vécu en plein centre-ville de Tunis, avant de s'exiler pendant cinq ans à Paris, et revenir ensuite établir le quartier général de son association au Colisée. En 2014, elle est classée par le magazine Arabian Business parmi les 100 femmes les plus influentes dans le monde arabe.

• Souhayr Belhassen est née en 1943 à Gabès, est une journaliste et défenseuse des droits de l'homme. Elle est élue en 2007 à la tête de la prestigieuse ONG de défense des droits de l'homme : la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). En 2012, elle est faite chevalier de la Légion d'honneur en France. Et en 2014, elle est classée au 28ème rang par le magazine Arabian Business parmi les 100 femmes les plus influentes dans le monde arabe.

• Olfa Youssef est une écrivaine et professeur de l’enseignement supérieur, spécialiste en linguistique, psychanalyse et islamologie appliquée. Elle est connue pour son approche critique de la pensée islamique. Elle a publié plusieurs ouvrages dont «Démunies de raison et de religion», «Confusion d'une musulmane» et «Le Coran au risque de la psychanalyse». Elle a également travaillé comme directrice de la Bibliothèque nationale de Tunisie de 2009 à 20112.

• Selma Elloumi Rekik, PDG de la Société Cofat Med et de Stifen. En 2013, elle a été classée par le site Jeune Afrique à la 6e position parmi les 25 femmes les plus influentes du business en Afrique. Avec ses frères, elle est administratrice du groupe familial, leader dans l'industrie du câblage et présent dans plusieurs pays. Elle s'investit également dans l'agrobusiness, avec 240 ha de production fruitière.

• Habiba Ghribi est née en 1984 à Kairouan, est une athlète tunisienne, spécialiste des courses de fond et de demi-fond. Aux Jeux olympiques d'été de Londres 2012, elle est devenue la première sportive tunisienne à remporter une médaille olympique. Elle est vice-championne du monde et vice-championne olympique sur le 3 000 m steeple, et aussi détentrice du record de Tunisie dans la discipline.

• Hend Sabri est née en 1979 à Tunis, est une actrice tunisienne, et également avocate auprès de la cour d'appel de Tunis. Elle fit ses premiers pas d'actrice à 14 ans dans divers films tunisiens tels que «Les Silences du palais» et «La Saison des hommes» de Moufida Tlatli, et «Poupées d'argile» de Nouri Bouzid. En 2005, elle remporte le prix de la meilleure actrice de l'Union des journalistes égyptiens pour son rôle dans «Les Meilleurs moments».

• Saliha, de son vrai nom Salouha Ben Ibrahim Ben Abdelhafidh, née en 1914 à Nebeur dans le gouvernorat du Kef et décédée en 1958 à Tunis, est une chanteuse tunisienne, artiste passionnée et authentique. D'après le critique Tahar Melligi : « Saliha est la plus grande chanteuse de tous les temps ». Elle demeure à travers ses chansons populaires attachée à ses origines campagnardes. Sa mort à l'âge de 44 ans fut ressentie comme un deuil national.

• Alia Babbou ou «Saïda Alia» comme on aimait l’appeler, est une animatrice de radio et pionnière du féminisme, militante engagée dans la politique, notamment au Néo-Destour. Cette femme très cultivée et d’une rare élégance, a animé de 1958 à 1984 toutes les matinées de chaque dimanche la populaire émission «Jannet latfel» (Paradis des enfants). Elle a également fondé à Bizerte le premier noyau de scouts féminins.

• Majida Boulila (1931-1952), née Majida Baklouti à Sfax, est une militante et figure du mouvement national tunisien. En 1952, malgré qu'elle est enceinte, elle est arrêtée par les autorités coloniales françaises et placée en détention dans le camp pénitencier de Téboursouk. Arrivée au terme de sa grossesse, elle est transférer à l'hôpital régional de Sfax où elle succombe à une hémorragie.

• La Femme rurale tunisienne exerce souvent un travail très dur, lui prenant parfois toute sa journée. Elle milite sans trêve afin de gagner sa vie et subvenir aux besoins de sa famille. En plus, elle aide son mari et joue un rôle déterminant dans le développement de sa région. Et malgré toutes les difficultés, elle demeure persévérante, généreuse et ne désespère pas. Elle mérite grandement un meilleur sort, ainsi que le respect et la solidarité.

NOTE : je sais qu'il y a plusieurs autres Femmes Admirables qui méritent également mon hommage, mais je n'ai pas dit mon dernier mot et je n'ai pas réalisé ma dernière touche de pinceau.

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Source : jeuneafrique.com, leaders.com.tn, businessnews.com.tn, africanmanager.com, gnet.tn, histoire de la tunisie. ______________________________________________________________________________