Elyes Fakhfakh, la marionnette d'Ennahdha

Elyes Fakhfakh, la marionnette d'Ennahdha
Humour politique en Tunisie, 25 janvier 2020

Lundi 20 janvier 2020, le président de la République, Kais Saied, a désigné Elyes Fakhfakh pour former le nouveau gouvernement. Il va de soi, quelques informations biographiques s'imposent sur cette marionnette d'Ennahdha :

Elyes Fakhfakh est un ingénieur et homme politique. Membre du parti social-démocrate Ettakatol depuis 2011. Suite à l'alliance de ce parti avec la Troïka, dominée principalement par la secte terroriste Ennahdha, il est nommé ministre au sein du gouvernement Hamadi Jebali, chargé du ministère du Tourisme et des Finances, puis il occupe également cette dernière fonction au sein du gouvernement d'un autre nahdhaoui, Ali Larayedh. Durant ses différents mandats, Elyes Fakhfakh n'était pas à la hauteur de ses responsabilités. Et il était même accusé d'être le responsable de la situation économique catastrophique du pays. Et en plus, dans le secteur touristique, le nombre de nuitées a baissé de 16 % durant chacune des deux années au cours desquelles il est ministre du Tourisme.

Il importe de rappeler également que durant l'époque de la Troïka, la Tunisie était plongée dans une profonde crise politique et économique dont voici quelques tristes événements : . Le 14 septembre 2012, des Salafistes pénètrent de force dans l’enceinte de l’ambassade américaine à Tunis et incendient le parking ainsi que l'école américaine voisine. Les personnes impliquées et arrêtées ont été libérées après un mois de prison.

. Fin novembre 2012, les forces de sécurité sous les ordres du nahdhaouis Ali Larayedh usent de chevrotine (arme strictement interdite) pour contrer des manifestants à Siliana. Des centaines de blessés et plusieurs ont dû perdre un œil.

. Fin novembre 2012, une manifestation des Ligues de protection de la révolution (branche armée et sauvage d'Ennahdha), tourne au drame avec l’assassinat du feu Lotfi Nagdh, coordinateur général du parti Nidaa Tounes dans la région de Tataouine.

. Le 6 février 2013, l'assassinat du feu Chokri Belaid par des terroristes islamistes a provoqué une onde de choc sur la scène nationale et internationale. Ennahdha est ouvertement accusé par la famille d'être responsable du meurtre de l'opposant.

. Le 25 juillet 2013, en plein ramadan, en ce jour symbolique de la Fête de la République, Mohamed Brahmi, député de gauche et membre de l’Assemblée nationale constituante, a été assassiné par 14 balles devant son domicile. Comme dans le cas de Chokri Belaïd, la famille de Mohamed Brahmi a accusé immédiatement le parti islamiste au pouvoir Ennahdha d'être responsable.

. Le 21 octobre 2013, un membre du syndicat de la sûreté Républicaine, a affirmé sur Nessma tv que le nahdhaoui Noureddine Bhiri, ex-ministre de la Justice et ministre conseiller auprès du Chef du Gouvernement provisoire avait déclaré lors d’une réunion avec le syndicat des prisons et des établissements pénitentiaires : « Si vous êtes 50 mille policiers, nous sommes 100 mille kamikazes ».

. Le 16 novembre 2013, le magazine télévisé l'Effet Papillon, diffusé sur Canal+ s'est penché sur le départ des jeunes tunisiens pour le Djihad en Syrie. Selon ce reportage, le plus gros contingent de djihadistes en Syrie vient de Tunisie. Ce n'est pas surprenant lorsque l'on sait que Habib Ellouze, un des membres fondateurs de la secte terroriste Ennahdha, a déclaré, entre autres, à ce magazine que les jeunes partent au Djihad pour une cause noble.

. Le 16 juillet 2014, 14 agents de la garde nationale ont été tués et 23 ont été blessés, suite à deux lâches attentats terroristes sur le mont Chaambi dans le gouvernorat de Kasserine. Ces attentats odieux s'ajoutent à d'autres attaques, dans différentes régions de Tunisie, attribuées aux djihadistes dans lesquelles plusieurs dizaines de membres des forces de l'ordre ont été tués... C'est le résultat de la complicité d'Ennahdha et de la Troika avec ces barbares.

. Le 13 juillet 2015, selon un document publié par le ministère des finances, la dette publique tunisienne est passée de 25 640 millions TND ( avant la révolution ) à 40 621 millions TND en 2014( après le règne de la Troïka, soit + 58%. Ce qui signifie : aujourd'hui, chaque Tunisien naît avec 3693 dinars de dettes !

Avec ce bilan catastrophique de la Troïka dont Elyes Fakhfakh faisait partie des responsables, normalement, un citoyen sain d'esprit ne devrait jamais donner confiance à ces pourris islamistes et leurs complices.

En 2019, Elyes Fakhfakh est candidat à l'élection présidentielle. Il s’est engagé, une fois élu, d’abolir la peine de prison pour les consommateurs de cannabis, de supprimer l’obligation de présenter un contrat de mariage pour séjourner dans un hôtel et d’annuler l’examen anal. De plus, il a déclaré que son programme électoral est focalisé sur l'économie, eu égard à son expérience dans ce domaine ! Personne ou presque n'a cru à ses promesses ! En effet, il a obtenu au premier tour seulement 0,34 % de voix. Ce qui signifie que presque tous les électeurs ne lui accordent pas leur confiance. Et voilà Kais Saied avec son choix antidémocratique démontre encore une fois qu'il s'en fout de l'opinion du peuple !

Ô ma Tunisie chérie, malgré tout, je ne me lasserai jamais de t'aimer !

Par Abdelhamid Hanafi

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Source : jeuneafrique.com, realites.com.tn, businessnews.com.tn,
mosaiquefm.net, tunisienumerique.com, kapitalis.com, webdo.tn,
webmanagercenter.com, leaders, tunisie-secret, tuniscope.com.

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Médium : mixte
8" x 10" (20cm x 26cm)
Collection : privée

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