Hommage à ces femmes exceptionnelles

Hommage à ces femmes exceptionnelles
8 mars 2017

À l'occasion de la Journée internationale de la femme ( 8 mars ), il me fait plaisir de rendre hommage à ces femmes exceptionnelles, et je tiens également à souhaiter à toutes les femmes du monde entier que du bonheur et un avenir toujours meilleur !

• Ons Mamaï, Docteur et chercheuse tunisienne à l’université de Californie à San Francisco. En 2017, elle a été sélectionnée pour le prix annuel Ibn Khaldoun à Washington. Ce prix lui a été décerné pour ses travaux au sein d’une équipe scientifique de Tunisie et de Singapour. En effet, elle a réussi à identifier un gène responsable d’une pathologie dermatologique héréditaire responsable de l’apparition du cancer de la peau.

• Zoubeïda Ounaïes, Docteur et professeur en génie aérospatial. Elle est également chercheuse à l’Université A & M au Texas aux États-Unis. En 2009, elle a été honoré par la NASA pour son exceptionnelle contribution au transfert de technologie, en lui décernant le prestigieux prix Richard T. Whitcomb et Paul F. Holloway. À ce jour, elle compte à son actif, deux inventions scientifiques majeures.

• Aurélie Juhem, Docteur et chercheuse française au laboratoire grenoblois Ecrins Therapeutics en France. Il y a deux ans, elle a trouvé la molécule tueuse de cancer appelée ET-D5. Cette molécule a la capacité de stopper la division et la prolifération des cellules tumorales. Elle peut également détruire les vaisseaux qui se sont formés et qui alimentent la tumeur. Et pas besoin d’opération ni de transfusion sanguine, la molécule pourra être prise sous forme de cachets.

• Francesca Cicchetti, Docteure et chercheuse canadienne à l'Université Laval de Québec. En 2015, elle a fait une découverte prometteuse avec son équipe dans le traitement de la maladie de Parkinson. Elle a démonté qu'une molécule pouvait renverser des aspects pathologiques associés à cette maladie. Et lorsque l'on sait qu'il n'existe pas encore un traitement de cette maladie, alors cette intéressante découverte représente un espoir pour plusieurs personnes atteintes de cette maladie.

• Maria Montessori, née en 1870 en Italie et morte en 1952 aux Pays-Bas, est une médecin et pédagogue italienne. Elle est la première femme médecin d'Europe. En 1907, elle a créé la méthode qui porte son nom et qui repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Et en 1929 elle fonde l'Association Montessori Internationale dont les objectifs sont de préserver, propager et promouvoir les principes pédagogiques et pratiques qu'elle a formulés pour le plein développement de l'être humain.

• Marie Curie (1867-1934) est une physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française. Elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel, et à ce jour la seule femme à en avoir reçu deux. De plus, elle reste à ce jour le seul lauréat à avoir été récompensé dans deux domaines scientifiques distincts. Sa carrière scientifique accomplie, elle a voulu mettre ses découvertes au service de l’humanité.

• Irma Levasseur, née en 1877 et décédée en 1964 à Québec, est la première femme médecin canadienne-française. Ne pouvant être admise dans les facultés de médecine du Québec, elle obtient son diplôme en médecine de l'Université Saint-Paul, au Minnesota aux États-Unis, car, à cette époque, les universités québécoises refusent systématiquement les femmes dans leur salles de cours. Elle est la cofondatrice du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine à Montréal, et de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, qu'elle financera avec ses propres économies.

• Tawhida Ben Cheikh est née en 1909 à Tunis et morte en 2010. Médecin, pédiatre puis gynécologue. Elle est la première femme médecin tunisienne et dans le monde arabe, et aussi la première bachelière dans le pays. Elle a accédé à la Faculté de médecine de Paris en 1936, et rentre à Tunis pour ouvrir son cabinet. De plus, elle contribuera à mettre en place le Planning familial tunisien dans les années 60.

• Oum Kalthoum (1898-1975), cantatrice, musicienne et actrice égyptienne. «l'Étoile de l'Orient». Durant un demi-siècle, elle a fasciné plus de 100 millions d'admirateurs, et préservé ses facultés vocales au-delà de 70 ans. Elle a été l'artiste la mieux payée au monde, mieux que les Beatles, Elvis ou Sinatra, et le grand magazine américain Life lui avait décerné le titre de «la plus célèbre vedette du monde». Elle est également connue comme la «cantatrice du peuple», s'étant engagée dans des œuvres de charité pour aider les pauvres.

• Fairouz ou Fairuz est née en 1934 au Liban sous le nom de Nouhad Haddad, est une des plus célèbres chanteuses libanaises et dans le monde arabe. Dès son jeune âge, elle se distingua dans la chorale de l'école Saint-Joseph, et fut engagée comme choriste à la Radio Nationale Libanaise. Les années 50 furent très fertiles pour Fairouz grâce aux compositions avant-gardistes des frères Rahbani. En 1957, elle a eu son premier concert public et devient très vite célèbre dans tout le monde arabe.

• Warda Al Jazairia (1939-2012), chanteuse algérienne, née à Paris, morte au Caire et enterrée à Alger, dans le carré des moujahidine aux côtés des hommes les plus importants du pays. Elle est l'une des rares chanteuses renommées dans tout le monde arabe, et elle est considérée comme une «diva» de la chanson arabe, au même titre qu'Oum Kalthoum ou Fairuz. son riche répertoire comprend plus de 300 chansons. Elle est très connue pour ses chansons sentimentales, et aussi pour ses chants patriotiques.

• Nabiha Karaouli ou Karawli, née en 1970 à Gafsa, est une chanteuse et musicologue tunisienne. Elle étudie durant deux ans la littérature française à la faculté des lettres de Tunis après avoir décroché son baccalauréat. Cependant, elle décide de se consacrer à sa passion pour la musique et son parcours universitaire se poursuivra à l'Institut des Hautes Études Musicales de Tunis et aboutira à une maîtrise de musique. Elle connaît ses premières heures de gloire en 1987. Artiste cultivée à la voix majestueuse et l'accent « Aroubi », elle est considérée comme la diva contemporaine de la musique classique tunisienne.

NOTE : je sais qu'il y a plusieurs autres femmes exceptionnelles qui méritent également mon hommage, mais je n'ai pas dit mon dernier mot et je n'ai pas réalisé ma dernière touche de pinceau.

Par Abdelhamid Hanafi

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Source : jeuneafrique.com, mosaiquefm.net, radio-canada.ca, nessma.tv/fr, huffpostmaghreb.com, espacemanager.com robert prévost «Québécoises d'hier et d'aujourd'hui », radiomedtunisie.com, bilan.usherb.ca, crchudequebec.ulaval.ca ______________________________________________________________________________

Huile sur toile
36" x 30" (91cm x 76cm)
Collection : privée

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