Le 16 avril 2016, le pape François s'est rendu sur l'île grecque de Lesbos pour exprimer sa solidarité aux migrants. Il a appelé le monde à répondre à cette crise de manière «digne de notre humanité commune». Et il a critiqué les dirigeants européens et leur frilosité à accueillir les exilés, malgré leurs engagements, souhaitant aux migrants que «nos frères et sœurs de ce continent, comme le Bon samaritain, vous viennent en aide», dans «un esprit de fraternité». Sur le chemin du retour au Vatican, il a ramené douze réfugiés musulmans syriens, qui l'accompagnent dans l'avion. Par ailleurs, en 2013, le pape François s'est rendu également sur l'île italienne de Lampedusa, après de terribles naufrages. À cette occasion, il a fustigé «l'indifférence» du monde au sort des migrants dans leur quête d'une vie meilleure, et il a déclaré : «Nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle».

En février 2016, lors de sa visite au Mexique, le pape François attaque Donald Trump : «Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n'est pas chrétienne». Il importe de rappeler que Donald Trump est un homme d'affaires américain candidat aux primaires du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 2016. Il enchaîne depuis le début de sa campagne les propos virulents, extrémistes et racistes. Il a comparé les clandestins mexicains à des violeurs et des criminels, et il a promis qu'il «arrêtera l'immigration clandestine» en construisant un mur le long de la frontière mexicaine, un mur qui sera «payé par le Mexique». Il s'était prononcé aussi pour le fichage des musulmans et la fermeture de mosquées, ainsi que la fermeture «temporaire» des frontières des États-Unis.

Bravo au pape François pour ses gestes de solidarité, de compassion et d'humanité.

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Source : lemonde.fr, nouvelobs.com,
lanouvellerepublique.fr, lefigaro.fr
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