Un jour après ce sévère revers pour les islamistes, le gourou de la secte terroriste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a rendu visite en Turquie au dictateur islamo-fasciste, Recep Tayyip Erdogan. Il est clair que cette visite s’inscrit dans le cadre d’une prise de position en faveur des Frères musulmans en Libye et à leur tête le chef du gouvernement de consensus national Fayez el-Sarraj. Sans oublier que le gourou demande également des conseils au calife pour sa situation dramatique en Tunisie. Sans plus tarder, la présidente du bloc du Parti Destourien Libre, Abir Moussi a déclaré : « il faut être idiot pour croire que la visite de Ghannouchi en Turquie ne cache rien ! ». Elle demande donc de lui retirer la confiance et à l’écarter de la présidence de l’ARP. Et elle précise : « La demande de retrait de confiance est une question qui dépasse les tiraillements partisans et idéologiques. C’est une question qui touche à la sécurité nationale, étant donné que le président du parlement assiste aux réunions du conseil de sécurité nationale et en sait suffisamment ». Et ce n'est pas fini ! la « Lionne » Abir Moussi et son bloc avaient signé une pétition pour destituer Rached Ghannouchi de la présidence du Parlement, invitant les autres blocs à rejoindre cette initiative. Certes, le député du Bloc Démocratique Mongi Rahoui, a également appelé le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, à présenter sa démission de la présidence du parlement. Mais, Abir Moussi est la seule députée à tenir tête avec courage et détermination aux islamo-totalitaires et leurs dangereux complices.

Il n'est jamais assez de lutter contre la violence et le terrorisme. Je tiens donc à condamner fermement l'agression dont a été victime Abir Moussi, ce jeudi 16 janvier 2020 à l’intérieur du Parlement devant la salle de la plénière. Voici, ce qu'elle a déclaré : « Aujourd’hui, il y a eu un rassemblement à l’intérieur du Parlement. Des personnes ont été ramenées par des figures notoires des anciennes LPR (ligues de protection de la révolution). Elles ont visé les députés de notre bloc et ont scandé des « dégage ». Une vieille dame m’a attaquée et a failli me frapper. J’étais sauvée grâce à l’intervention des agents de sécurité ». Elle a ajouté : « la question qui se pose : qui a permis à ces gens d’accéder à l’intérieur du Parlement ? Ce qui se passe est dangereux et nos vies sont menacées ». Pas besoin d'attendre longtemps pour connaitre la réponse à cette question. En Effet, s’exprimant sur les ondes de Mosaïque FM, ce dernier vendredi, Abir Moussi a souligné que ces dangereuses personnes ont pu accéder au Parlement avec l’aide des députés Seifeddine Makhlouf et Rached Khiari. Il importe de rappeler que Seifeddine Makhlouf est un dangereux extrémiste qui ne manque pas une occasion pour s'en prendre aux forces armées et aux policiers qui luttent contre le terrorisme. Quant à Rached Khiari, c'est un journaliste islamiste qui se présente comme un radical qui ne croit pas aux institutions de l’État. Une autre précision s'impose sur les ligues de protection de la révolution (LPR) : c'est une milice islamiste violente, dissoute en 2014 par la justice tunisienne. Aux dernières nouvelles, Abir Moussi prévient de la survenue probable d’un assassinat politique, et elle a appellé le ministère public à intervenir avant qu'il ne soit trop tard.

Malgré des menaces de mort proférées contre elle, la « Lionne » Abir Moussi a assuré qu’elle ne va pas se taire en déclarant : « Je ne vais pas me taire, je ne vais pas m’incliner et je ne vais pas reculer en arrière”, a-t-elle affirmé ajoutant que le Parti Destourien Libre continuera la bataille de la libération de la Tunisie ».

Encore une fois, je tiens à exprimer mon soutien et ma solidarité à la grande patriote Abir Moussi, ainsi qu'à tous les courageux députés du Parti Destourien Libre ( PDL ).