Les nobles et les ignobles
Tunisie 2013
Identification, de gauche à droite et de haut en bas :
LES NOBLES :
Habib Bourguiba (1903-2000), président de 1957 à 1987 et père de la Tunisie moderne. Parmi ses réussites : gratuité de l’éducation et de la santé, égalité entre hommes et femmes, développement économique, progrès social, relations cordiales avec l'occident, tolérance et respect des autres cultures.
Farhat Hached (1914-1952), À 32 ans, il regroupe les syndicats autonomes du Nord et du Sud, et la Fédération générale tunisienne du travail au sein de l’UGTT, et il est promu secrétaire général de la centrale syndicale, qui s’engage ensuite aux côtés du Néo-Destour dans sa lutte anticolonialiste. À 38 ans, il est abattu par l'organisation terroriste coloniale "La Main Rouge".
Mohamed Brahmi, né en 1955 à Sidi Bouzid et mort assassiné par des islamistes le 25 juillet 2013 à l'Ariana. Il s’est distingué depuis son élection dans la circonscription de Sidi Bouzid en octobre 2011, par sa farouche opposition à la Troïka et surtout aux islamistes. Il est le fondateur du parti du Courant Populaire, dont il est le coordinateur général.
Chokri Belaïd, né en 1964 à Djebel Jelloud, une banlieue de Tunis où il fréquente la classe ouvrière, et mort assassiné par des islamistes le 6 février 2013 à El Menzah. Avant son assassinat, en tant que Secrétaire général et porte-parole du Mouvement des patriotes démocrates, il s'était particulièrement attaqué à la première force politique du pays, le parti islamiste Ennalhda.
Tahar Haddad (1899-1935), était un intellectuel, syndicaliste et homme politique tunisien. Militant et activiste, l'évolution de la société tunisienne lui doit beaucoup. Défenseur acharné des droits syndicaux des travailleurs tunisiens, de l'émancipation de la femme tunisienne et de l'abolition de la polygamie dans le monde arabo-musulman. Il est un personnage incontournable et respecté de l'histoire de la Tunisie.
Moncef Bey, né en 1881 à Tunis et mort en 1948 à Pau en France. Il est bey de Tunis du 19 juin 1942 à sa destitution le 15 mai 1943. Il est l’un des principaux soutiens au mouvement nationaliste, et aussi le premier chef d'état au monde à désapprouver publiquement les mesures antisémites dès son intronisation le 19 juin 1942. Il était certainement le monarque le plus aimé et le plus proche du peuple tunisien.
Bchira Ben Mrad (1913-1993), avec le soutien de son père, le Cheikh El Islam Mohamed Salah Ben Mrad, elle fonde et préside la première organisation féminine Tunisienne : «l'Union musulmane des femmes de Tunisie» (UMFT) de 1936 à 1956. Son père lui donna également, ainsi qu'à ses sœurs, une éducation moderne qui leur permit de se mêler étroitement à la vie intellectuelle et culturelle de Tunis.
Aziza Othmana ( 1606-1669) est une princesse de la dynastie beylicale des Mouradites qui régna a Tunis de 1613 à 1705. Symbole de la générosité et de la vertu, elle est entrée dans l’histoire pour avoir légué toute sa fortune à ceux qui souffrent, et pour avoir fondé en 1662 le tout premier hôpital de Tunis, qui aujourd’hui porte toujours son nom.
LES IGNOBLES :
Rached Ghannouchi, gourou de la secte terroriste Ennahdha.
Rappel :
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Huile sur toile
36" x 36" (91cm x 91cm)
Collection : privée
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