Afin de répondre aux nombreux internautes qui veulent savoir plus sur Hanafi, voici une nouvelle rubrique pour mieux satisfaire leur curiosité.
La vie de Hanafi est tellement riche en évènements qu'il est impossible de la résumer en quelques pages. Donc, il n'est pas question de vous présenter ici
un volumineux résumé, car sa biographie fait l'objet d'un projet de livre qui parlera de tout ce qui a marqué sa vie et pas seulement le côté artistique.
Né sous le soleil de Tunisie dans un jardin de fleurs, d'arbres fruitiers et de légumes, Hanafi a vu de toutes les couleurs durant son enfance et sa vie. Il a
connu la guerre et la paix, la maladie et la bonne santé, la pauvreté et la richesse, l'échec et la réussite, le chagrin d'amour et l'amour passion, et bien d'autres ingrédients
qui font partie de cette mystérieuse vie. Venant d'un milieu familial où la peinture et la musique sont choses très importantes. Sa mère et deux de ses quatre soeurs avaient
un don pour la musique, son père pour le bricolage et tous les dix enfants pour la peinture. Aujourd'hui, Hanafi compte parmi les membres de sa famille et de ses proches, un frère, une soeur, deux cousins et une cousine artistes peintres.
Sa ville natale Menzel-Bourguiba, construite par les colonisateurs français s'appelait à l'époque de son enfance Ferryville et surnommée le «Petit Paris».
C'était une ville charmante et accueillante où coexistaient pacifiquement, chrétiens, musulmans et juifs. Cependant, la répression de temps en temps des indépendantistes
tunisiens par les militaires français a rendu la vie insupportable. Son père, un ancien militant non-violent pour l'indépendance de la Tunisie, a été emprisonné
et torturé à quelques reprises par les forces de l'occupation. Ironie du sort ! Hanafi doit sa vie à l'Hôpital militaire français. En effet, à l'âge de cinq ans, il a eu une infection bénigne à la gorge, et comme
ses parents avaient peur des représailles des militaires français à cause des activités politiques de son père, ils l'ont laissé à la maison en espérant qu'il va guérir naturellement.
Hélas, l'infection s'est aggravée au point qu'il est au bord de la mort. À ce moment là, ils ont tenté d'urgence la chance avec l'Hôpital militaire. Et qu'elle chance !
Il a été sauvé in extremis, puisque d'après les médecins, s'il est arrivé cinq minutes en retard, il n'est plus de ce monde. De cette douloureuse expérience, Hanafi a su tiré une
bonne leçon dans la vie «il ne faut jamais généraliser, il y a des bons et des méchants partout».
D'autre part, sa mère aussi a connu la prison, mais pas pour les mêmes raisons que son père. En effet, dans les années quarante, elle était une militante silencieuse pour
l'émancipation de la femme et, par amour pour l'homme de sa vie, elle s'est opposée courageusement à un mariage organisé avec un richissime arabe. Ce qui lui a valu la prison
pour quelques mois. À cette époque, la loi d'égalité homme-femme n'existait pas et il fallait beaucoup du courage pour une femme de défendre sa dignité. Finalement, elle a eu gain de cause de se marier avec l'homme de son choix.
Sans rentrer plus dans les détails, Hanafi est le fruit d'un couple d'amoureux, courageux et exemplaire. Et, à partir de l'expérience de son père et de sa mère, il a cultivé un
respect et admiration pour la femme, un dévouement pour la liberté, la paix, la démocratie et l'amour. D'ailleurs, il était marié à une suédoise durant quinze ans dans le respect,
l'amour passion et le bonheur et il n'a jamais eu des problèmes de culture ou de religion. De cette union, naissent trois enfants, dès leur jeune âge sont doués pour la peinture.
Et lorsqu'il a divorcé, c'était fait à l'amiable et il reste un excellent ami avec son ex-épouse.
Bien qu'il est né peintre et qu'il vit de son art depuis 1974, Hanafi s'est intéressé à tout, ou presque, mais il n'a jamais cessé de peindre. Il a réalisé plus que 10 000 oeuvres depuis son jeune âge à nos jours,
principalement des peintures, mais aussi, des sculptures, des mosaïques, des gravures, ainsi que des bijoux en métaux nobles. Il est à noter que toutes ses oeuvres appartiennent à des collectionneurs privés ou publics. Et, même que sa passion pour les arts plastiques
n'a pas de limite, il a eu parallèlement une grande passion, entre autres, pour la musique, le théâtre, l'écriture, l'humour, la politique, les sciences, les inventions, les affaires, la médecine naturelle, le sport, la mode, les langues et l'art culinaire.
À part sa formation en peinture, sculpture, mosaïque, gravure et bijouterie, il possède un diplôme d'enseignement en mécanique de production, un certificat en gestion des affaires, un certificat en informatique, un certificat en électronique,
un diplôme universitaire en technologie de l'électricité, un diplôme d'ingénieur en génie électrique... pour ne citer que les plus importants.
Il importe de souligner que ce n'est pas seulement des formations. En effet, parallèlement à ses activités artistiques, Hanafi a travaillé en mécanique,
en électronique, en informatique, en ingénierie, en édition, en administration et il a brassé des affaires avec succès. De plus, il parle cinq langues,
soit le français, l'arabe classique, l'anglais, le suédois et l'allemand. Et ce n'est pas tout, en art culinaire, il a créé une centaine de recettes basées sur la cuisine et la pâtisserie
tunisienne, française, italienne et suédoise et qui ont fait leur preuve auprès de ses amis. Il compte un jour publier un livre sur ses recettes !
Dans le menu ci-dessous, vous pourrez savoir plus sur la vie privée et publique de Hanafi,
ainsi que sur quelques-unes de ses créations qui lui tiennent à coeur.