Abdelhamid Hanafi, l'artiste peintre tunisien qui a quitté son pays natal à
l'âge de 19 ans pour partir à la découverte de la France, de l'Allemagne,
le Danemark et la Suède avant de s'installer durablement à Montréal
à partir de 1977, a créé, il y a quelques mois, son propre site Internet :
http://hanafi.art.tripod.com/index.html *
Installé sur les deux moteurs de recherche Marweb (pour le Maghreb) et
Web Orama (pour les pays francophones), son site a reçu un vif succès.
En 4 mois, plus de 30 000 internautes ont surfé à travers les galeries à tableaux
exposés par Hanafi. En installant un système de vote en dernière page de
son site, il se retrouve classé 1er sur Web Orama avec 7 fois plus de votes
favorables que le site classé en seconde position. Ses tableaux qui ont été
vendus à des personnalités aussi prestigieuses que le le Roi et la Reine de Suède,
l'actrice Jean Peters, veuve du milliardaire américain Howard Hughes ont
été exposés aux côtés d'oeuvres de grands maîtres tels Picasso et Chagall,
et provoqué ainsi un vif intérêt de la part des internautes du monde entier.
Outre son site Internet, Hanafi a le plaisir de nous annoncer qu'un bon
nombre de ses tableaux seront exposés au Musée canadien des civilisations
anciennes du 19 octobre 2001 au 9 mars 2003.
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Rappelons que ses tableaux sont aussi exposés en permanence à la galerie
d'art Naïf Yvon M. Daigle (Canada), l'une des plus grandes galeries en son genre
au monde, à la galerie d'art Naïf du monde entier (Paris, Place des Vosges) et à
la galerie Cobra en Suède. Que, en 1998, il s'est aussi vu attribuer la médaille de
la culture française, décernée par l'association «la Renaissance Française»,
fondée en 1924 par Maurice Schuman.
Dans un autre volet, Abdelhamid Hanafi, qui a fondé en 1996 l'association
«Alliance Canada-Tunisie», une association qui a pour but
d'établir de nouvelles perspectives de partenariat entre les deux pays, s'est retrouvé
dans l'obligation de mettre en veilleuse son association : «On avait réussi,
signale-t-il, à réaliser plusieurs actions de partenariat entre les deux pays.
Nous avons même édité un magazine mensuel. Mais malheureusement, comme
nous menions des actions à but non lucratif, nous nous sommes retrouvés sans fonds
de roulement et nous avons été dans l'obligation de mettre l'association en veilleuse,
en attendant des jours meilleurs».
Mourad Bouzidi
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