HANAFI ABDELHAMID
UN JEUNE PEINTRE TRES PROMETTEUR
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«Souk de Tunis»
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Hanafi Abdelhamid est né en 1950 à Menzel-Bourguiba. Il pratique la peinture depuis son plus jeune âge.
En effet, il a signé son premier tableau à l'âge de 8 ans, après avoir gagné le premier prix lors d'un concours
de dessin et de création à l'école primaire. Depuis ce temps, il n'a pas cessé de peindre, d'apprendre et
d'explorer différents médiums tels le dessin, l'aquarelle, l'huile et le pastel, ainsi que d'autres formes d'art,
tels la mosaïque et la sculpture. De plus, il a joué dans quelques pièces de théâtre et il s'intéresse à la musique.
Actuellement, il tient sa première exposition solo à la Bibliothèque Publique de Menzel-Bourguiba en
collaboration avec le Club Culturel des Jeunes.
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Hanafi Abdelhamid puise ses inspirations dans les scènes de la vie quotidienne et des quartiers populaires,
les souks et les médinas, les fêtes traditionnelles et les célèbrations en tout genre, ainsi que les paysages
et l'architecture. Dans cette exposition, on découvre principalement des tableaux sur sa ville chérie
Menzel-Bourguiba, mais également sur Bizerte, le Lac Ichkeul, Aïn Draham, Tabarka, les souks de la
Médina de Tunis et de Sousse, Halfaouin, Bab Souika et Sidi Bou Saïd...
C'est une exposition à ne pas manquer et un jeune peintre prometteur à découvrir à la Bibliothèque Publique
de Menzel-Bourguiba.
Du 3 au 27 Septembre prochain.
Béchir Jerbi
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Tenir sa première exposition solo à l'âge de 18 ans !
c'est un exploit en soi, compte tenu des études, du travail d'étudfiant, du bénévolat et sans oublier les
coûts pour le matériel d'artistes qui ne sont pas à la portée de tout le monde.
Ce jeune peintre au don inné de créativité et bourré de talent ne conçoit pas sa vie sans la peinture.
«Je suis né avec le pinceau dans une main et la palette dans l'autre. Et, quelles que soient les activités
que j'exercerai dans l'avenir, la peinture fera toujours partie de ma vie.», me disait-il. Ce passionné
d'art et surtout de la peinture m'impressionne fortement. À vrai dire, j'aime son travail, son énergie
créatrice débordante et sa spontaneité.
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Journal Echabab, Club Culturel des Jeunes, par Béchir Jerbi, septembre 1968
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